jeudi 24 février 2011

Tué par le loup




Le 8e may 1734 a esté enterré Vincent Moulin (?) tué le jour précédent par le loup agé denviron dis et sept du lieu disanlas présens andré MOULIN et Pierre ENJAURHAS illitérés


Source : AD07 - Commune de Coucouron registre  1734 page 23
Relevé par Fabienne

Hilaire CHABAL, tué d'un coup de couteau






L'an mil sept cent quatre vingt et le treisième d'aout a été tué [..?] coup
de couteau au lieu de ste eulalie Hilaire CHABAL agé d'environ vingt six ans et
a été enterré le lendemain au cimetère de ste eulalie présens Jean Pierre
MOULIN et Jean Antoine MOULIN de ste eulalie illitérés de ce enquis MAZON
curé"

Source : AD07 - Commune Ste Eulalie - Registre 1763 - 1782 page 294
Relevé par Zon

mercredi 23 février 2011

Procès verbal de transport et visite de cadavre

Aujourdhuy troisième brumaire an neuf de la République francoise a trois heures après midy, nous Vincent Pierre Louis CHALAS, Juge de Paix et Officier de Police Judiciere du Canton de MONTPEZAT de parlement de l'Ardèche sur l'avis qui nous a été donné qu'on avoit ce matin trouvé une femme morte dans le ruisseau du village du Villaret commune dudit Montpezat étant accompagné du Cen Pierre CHAMPALBERT officier de santé de Montpezat dont nous avons requis l'assistance a leffet d'être ? en sa présence procédé aux opérations ci après .

Lui avons fait connoitre l'objet afin de visiter ce cadavre, et encore accompagné du Cen Victor VERGEZE notre Greffier, nous nous sommes transportés dans ledit vilage du Villaret et sur le ruisseau appelé du Villaret ou étant [étang ?] nous avons trouvé au dessus de la maison du Cen ESCHALIER CHAMPALBERT , cest a dire a une demi portée de fusil et dans le ruisseau ou ravin entre deux gros rochers extremement hauts une femme morte dont le cadavre gisait par terre, la tete dans un petit gouffre denviron un pied d'eau, étant toute habillée, les pieds nus, ses souliers a coté d'elle ainsi que son chapeau avec un petit panier couvert d'un linge dans lequel il a été trouvé un fromage blanc avec quelques champignions. Après quoi ayant demandé aux citoyens Etienne CHAMBON, Pierre GUERIN et Magdelaine ALLEGRE sa mère, et Jean DALMAS ? VEYSSEIRE et son epouze et autres habitants dudit Villaret présents à cette visite sils reconnoissoient cette femme, sils savoient don elle etoit et sils connoissoient les causes de sa mort, ils nous avoient répondu ne savoir son nom ni sa demeure et qu'il y avoit toute aparance que cette femme se retirant tropt tard de la foire de ST CIRGUES qui etoit la veille sétant égarée ou trompée de chemin dans l'obscurité elle a du se precipiter dans ce ruisseau, et après avoir [renvoi en fin de texte] nous mêmes vériffié l endroit d'ou elle a pu tomber dans ce ravin nous avons reconnu que passant dans un chemin très éttroit et raboteux dans la nuit il étoit facille de ci precipiter, ce chemin étant presque au bord du précipice et cella fait nous avons requis ledit citoyen Champalbert chirurgien den faire la visite a linstant a quoi procedant ledit Champalbert a remarqué que cette femme etoit agée d'environ cinquante a soixante ans, qu'elle a un gros goitre, qu'elle avoit aux temples de la tete un coup a chacune ayant aussi remarqué que celle du coté gauche avoit seignié, qu'elle avoit du recevoir ces coups en tombant sur les rochers, qu'en outre elle etoit gonflé de l'eau qu'elle avoit bu dans ce petit gouffre, le tout quoi luy a procuré la mort, et ayant encore fait fouiller cette femme il lui a été trouvé dans son tablier une clef et dans une poche un chapellet desqu'elles déclarations il résulte que cette femme est morte de mort violante.

En conséquence et attendu que la cause de sa mort est connue, et que touts autres recherches a cet égard seroient innutilles, nous avons déclaré que rien ne s'oposait a ce que le corps de cette femme ne fut inhumé suivant les formes ordinaires, et avons de ce que dessus dressé le présent procès verbal a triple pour servir et valoir en ce que de droit et nous sommes signé avec ledit CHAMPALBERT et notre greffier les jour, heure et an que dessus.

Source : AD07 - Commune de MONTPEZAT - Registre 1799-1801 Pages 295-296-297
Relevé par Fabienne

Une chute mortelle dans sa maison


lan mille sept cent cinquante trois et le premier février est decedée de mort imprévue et dune chute dans sa maison Madelaine DAYGUE de Pratmiral epouze de Pierre DELIERE sans dautre sacrements que lextreme onction et a ete inhumée le lendemain au cimetiere de BURZET   présents Pierre BERTON Jacques BERNARD illitérés de ce enquis"   BENOIT curé

Source : AD07 - Commune de BURZET - Registre 1753/1763 page 6
Relevé par Claude

Chute dans l'eau


Lan 1734 et le 17e juin a été trouvé mort dune chute dans leau voulant passer la riviere Estiene VAYRENC? agé de 70 ans du lieu du Chambon et a été inhumé le 19 du meme mois au cimetiere de BURZET presants Pierre BERTON Jacques BERNARD illitérés de ce enquis  BENOIT curé
Source AD07 - Commune de BURZET - Registre 1753/1763 page 56
Relevé par Claude

mardi 22 février 2011

Décès d' Antoine RAYMOND dit JOUANET

lan 1757 et le 19e 8bre est décédé dune chute darbre Antoine RAYMOND dit JOUANET 
de la Valette  muni des sacrements agé de trente neuf ans et a été inhumé au 
cimetiere de Burzet présents Pierre BERTON et claude CLAUZIER illitérés,
de ce enquis
BENOIT curé
 
Source AD07 - Commune BURZET - Registre 1753/1763 page 175
Relevé par Claude

Procès verbal de décès à Aubignas


L’an douze de la République francoise et le quinze  pluviose nous André FLAUGERGUES, juge de paix, officier de police judiciaire du canton de Viviers, second arrondissement, département de l’Ardèche, instruit par une lettre du citoyen CAVARD (meunier ?) de la commune d’Aubignas que le jour d’hier un individu avoi été tué par la chutte d’une charrette le long de la grande routte allan du Teil au Buidaps (Buis d’Aps], dont le cadavre gisait encore au meme lieu ou cet accident etoi arrivé en conformité de l’article 81 letre [lettre ?]2 du code civil nous sommes transportés au lieu dit Combe Chaude Rieu du Grand Pré Mandement de la commune d’Aubignas ….etant arrivé sur la midi avons trouvé sur la grand routte les citoyens Etienne RAYNAUD et Jean BAILLE domiciliés sur la commune d’Aubignas nommés et requis par la municipalité deladitte commune pour garder ledit cadavre alaquelle fonction ils avoient vacqué pendant la nuit derniere et leur ayant exposé l’objet de notre decente [descente], il [ils]nous ont montre ledi cadavre, que nous avons trouvé gissant [gisant] par terre, sur la cote de la montagne (au-dessus ?) et vis a vis d’un petit pont par ou [où] secoule [s’écoule]le ruisseau dit  le Rieu du Grand Pré denommé cidessus, couché a la renverse, la tete en bas tournée au nord ouest et les pieds en haut trempant dans le susdit ruisseau ainsi que la partie inferieure du corps, le bras droit étendu le long du corps et le gauche ramené sur la poitrine, ce cadavre dont la taille etait denviron un metre cinq  cents quatre vingt dix sept millimetre[s] nous aparu etre celuy d’un homme de l’age denviron , cinquante ans teint brun ?, cheveux chatain foncé, levres grosses, on ne pouvoit distinguer autre chose de ses traits, la tete dudi cadavre etant totalement fracassée du coté droit et toute la face couverte de gros caillots de sang, dont la bouche et le nez etaient gorgés, il nous aparu de plus que le bras droit était cassé au millieu de lhumerus [l’humerus], un chapeau très usé  etait a un metre au dessus du cadavre, qui était revetu d’une veste grosssiere de cordelait gris, avec un gillet de cadis d’un gris plus blanc, culotte detoffe fleue avec des guette ( guêtres?) et boulevard ( ?) gris, le tout, tout usé, les souliers a double semelle pareillement fort usé, chemise de laine rousse grossiere et enfin un mouchoir autour du col, fond blanc avec des rayes [raies] d’un gris foncé formant des carreaux (suite voir dernière ligne), a cote du cadavre etoi une clef qui parraissoit avoir été detachée d’un cordon blanc qui pendai[t] de la boutonniere du gousset de la culotte du cote droit, laquelle clef nous avons relevée et emportee, en ayant pris des renseignement tant des susdits que des autres spectateurs, il nous creyoi [croyait] que ce cadavre etai celuy de Jean, domicilié et restant a la  Rouveyre (voir à Mercuer) ……… ,  partant hier soi,r monté sur une charrete puis tombé avec la charrette du chemin en bas et avoir fracassé la tete, en sorte quil etoit reste (mort ?)  en observant quil peut y avoir environ trois m(ètres ?) du chemin a l’endroit ou gissait [gisait] le cadavre.
Dressé le present procès verbal pour servir en vrai ? raison fair et dir [faire et dire]  a combe chaude au.. ? Commune d’Aubignas les jour  mois et an que (dessus ?)
ches [manches] et goussets etoient vides
Pour copie
FLAUGERGUES 
CROZE greffier signé à l’original


Source: AD07 - Commune Aubignas - Registre 1792-1812 p.354

Relevé par Reine et Raymond



lundi 21 février 2011

La peste à Laurac 1721

l' an que dessus(1721) et le onzième jour du mois d' octobre dans l' église de Saint Aman avons été obligés d' ensevelir par le caprice de certains  matins du lieu le vénérable père Don Anthoine JULIEN, prieur de la chartreuse de Bonnefoy estant mort ici en leur vigne de Chadeyron agé de 60? (80?) ans soubs le bruit qui court que St Geney est attaqué de la peste pnts? que le dit révérend père estant mort venant faire un voyage du costé d'Avignon nayant étémalade que fort peu de jours on doutait qu'il ne feut attaqué de la peste.
présents Claude Auruol et Jean Rey illettrés
Galfard prêtre 
 
Source AD 07 Commune Laurac - Registre 1668/1729 page 127

Relevé par Jacques d'Avignon